Aider n°4
Edito
C’est le printemps. La quatrième saison que traverse notre revue. Déjà ? À nouveau, les #eurs pavoisent (la preuve p.4 avec une étincelante branche de pommier !) et nous invitent à participer à la grande parade de la vie qui reprend des couleurs. Et de la vigueur.
Mais comment y répondre, et s’aventurer sur des chemins buissonniers, quand on se déplace comme Hayette en fauteuil roulant ? Vous découvrirez dans notre reportage (p.32-40) comment l’inaccessibilité de l’espace public rend son quotidien et ses projets de jeune femme dynamique compliqués.
Comment y répondre, et vivre ses désirs sensuels et sexuels, quand on vit en institution où la sexualité demeure un tabou, comme vous le lirez p. 10 ?
Comment s’émouvoir du retour du printemps, de ses promesses de renouveau, quand on est engagé dans une relation avec un proche fragile, et que chaque matin ressemble à celui de la veille, avec son lot d’angoisses, de tracas, de fatigue physique et psychique ?
Pas de printemps pour les aidants, toujours sur le ring à lutter contre l’envahissement de la maladie (lire le témoignage de Marie-Jo, p.40), ou contre l’intrusion de l’hôpital sur le territoire familial et conjugal (La maison n’est pas un hôpital, p.106) ? Nous prétendons le contraire. Voilà pourquoi nous vous avons concocté un dossier de 22 pages pour vous aider à penser autrement. Reconnaissez votre fatigue, écoutez votre besoin de répit, déléguez plus, organisez-vous des vacances.
En clair, comme l’énonce sans détour le philosophe Fabrice Midal que nous avons interviewé, « posez des limites à votre empathie ».
Et comme l’a$rme haut et fort notre invitée, l’étonnante nonagénaire Marceline Loridan-Ivens, « cultivez votre goût de vivre » !
Or pour cela, rien de tel que se connecter à l’énergie du printemps.
Véronique Châtel et Jean-Paul Arif
Mais comment y répondre, et s’aventurer sur des chemins buissonniers, quand on se déplace comme Hayette en fauteuil roulant ? Vous découvrirez dans notre reportage (p.32-40) comment l’inaccessibilité de l’espace public rend son quotidien et ses projets de jeune femme dynamique compliqués.
Comment y répondre, et vivre ses désirs sensuels et sexuels, quand on vit en institution où la sexualité demeure un tabou, comme vous le lirez p. 10 ?
Comment s’émouvoir du retour du printemps, de ses promesses de renouveau, quand on est engagé dans une relation avec un proche fragile, et que chaque matin ressemble à celui de la veille, avec son lot d’angoisses, de tracas, de fatigue physique et psychique ?
Pas de printemps pour les aidants, toujours sur le ring à lutter contre l’envahissement de la maladie (lire le témoignage de Marie-Jo, p.40), ou contre l’intrusion de l’hôpital sur le territoire familial et conjugal (La maison n’est pas un hôpital, p.106) ? Nous prétendons le contraire. Voilà pourquoi nous vous avons concocté un dossier de 22 pages pour vous aider à penser autrement. Reconnaissez votre fatigue, écoutez votre besoin de répit, déléguez plus, organisez-vous des vacances.
En clair, comme l’énonce sans détour le philosophe Fabrice Midal que nous avons interviewé, « posez des limites à votre empathie ».
Et comme l’a$rme haut et fort notre invitée, l’étonnante nonagénaire Marceline Loridan-Ivens, « cultivez votre goût de vivre » !
Or pour cela, rien de tel que se connecter à l’énergie du printemps.
Véronique Châtel et Jean-Paul Arif