Warning: Invalid argument supplied for foreach() in /var/www/vhosts/aider-larevue.fr/httpdocs/wp-content/themes/aider/single.php on line 56
Par la Rédaction
paru en avril 2018
Aider N° 4
    • Santé du cerveau : L'abus d'alcool précipite la destruction des neurones
    • Alimentation : Riches en vitamines et... pesticides
    • Tiens, tiens : nouveau point commun entre l'homme et le dauphin
    • Bzzz, Bzzz
    • Revue de presse : Quoi mes mots ? Qu'est-ce qu'ils ont mes mots ?
    • Brigitte l'a dit
    • Fils condamné à rembourser son éducation
    • Empathie et burnt out
    • Appel à candidature

    Zig Zag news Aider n°4


    Santé du cerveau : L'abus d'alcool précipite la destruction des neurones


    On connaissait l’impact de l’alcool sur le développement de cancers et sur les problèmes cardiovasculaires. Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et du Translational Health Economics Network (THEN) viennent de mettre en évidence les liens entre un excès d’alcool et la démence. Avec une consommation de six verres par jour minimum pour un homme et de quatre verres pour une femme le risque de démence augmenterait par trois, et celui de développer la maladie d’Alzheimer par deux. Le facteur de risque est encore plus important dans les cas de démence précoce avant 65 ans. Sur plus de 57 000 cas observés, 39 % seraient directement attribuables à des dommages cérébraux liés à l’alcool et 18 % accompagnés d’une consommation excessive. À préciser que le diabète, une pression sanguine élevée ou des problèmes cardiaques engendrés par l’alcool peuvent eux aussi augmenter le risque de démence vasculaire.

    Source : Lancet Public Health, 2018.

    Alimentation : Riches en vitamines et... pesticides


    Manger cinq fruits et légumes par jour pour atteindre le bon quota de fibres et de vitamines, on voudrait bien ! Le problème c’est qu’on s’expose alors à polluer son organisme avec des pesticides. C’est ce que révèle le rapport accablant de l’ONG Générations futures. Dans le top 5 des fruits les plus « pollués », on trouve le raisin dont 89 % des échantillons contiennent des résidus de pesticides mesurés, suivi des clémentines et mandarines (88,4 %), des cerises (87,7 %), des pamplemousses et pomelos (85,7 %) et des fraises (83 %). Du côté des légumes, la palme revient au céleri branche (84,6 %), suivent les herbes fraîches (74,5 %), les endives (72,7 %), les céleris-raves (71,7 %) et les laitues (65,8 %). La palme des moins contaminés revient aux avocats (23,1 %), kiwis (27,1 %), maïs (1,9 %) et asperges (3,2 %).

    Source : rapport sur les résidus de pesticides dans les aliments par l’ONG Générations futures

    Tiens, tiens : nouveau point commun entre l'homme et le dauphin


    Comme l’homme, le dauphin est capable de vivre bien au-delà de l’âge auquel il peut se reproduire. C’est l’une des raisons qui a incité des chercheurs de l’université d’Oxford à se lancer dans l’exploration du vieillissement du cerveau des dauphins morts dans la nature. En découvrant des plaques amyloïdes et des enchevêtrements de protéines, habituellement considérés comme les signes révélateurs de la maladie d’Alzheimer chez l’homme, il est apparu que les dauphins aussi pouvaient développer la maladie d’Alzheimer. C’est une première chez des animaux sauvages.

    Source : alzheimersanddementia.com

    Bzzz, Bzzz


    Éradiquer les moustiques et les maladies qu’ils véhiculent en parasitant leur cerveau, c’est la stratégie que permettent d’envisager les résultats d’une étude américaine. Le moustique est capable d’associer une odeur à un choc mécanique similaire à celui d’une claque et de le mémoriser pendant plusieurs jours. Autrement dit, un moustique perd son appétit quand il associe un parfum attractif avec la probabilité d’être écrasé. Incroyable. Il semblerait par ailleurs que cette capacité d’apprentissage et de mémorisation soit fortement liée à la dopamine, un neurotransmetteur présent dans le cerveau. (Eh oui, les insectes ont un cerveau, un centre nerveux). Ainsi, des moustiques, génétiquement modifiés pour ne plus avoir de récepteurs dopaminergiques, ont perdu leur capacité d’apprendre.

    Source : Scientific american, 2018

    Revue de presse : Quoi mes mots ? Qu'est-ce qu'ils ont mes mots ?


    « Bien que nous ayons parfois l’impression que notre façon de parler n’a rien de violent, il arrive que nos paroles soient source de souffrance pour autrui et pour nous-mêmes. » - Marshall B. Rosenberg, fondateur de la Communication non violente cité dans Cerveau & Psycho, janvier 2018

    Brigitte l'a dit


    « Je fais partie de ceux qui estiment que là où les hommes vivent dans la misère, les droits de l’homme sont bafoués et que respecter les droits de l’homme est un devoir sacré. Voilà pourquoi je me suis engagée auprès d’ ATD Quart Monde. Je viens de publier un livre sur Victor Hugo (À la recherche de Victor Hugo, éditions du Cerf), dans lequel j’exhume des aspects méconnus de son travail d’auteur, notamment ce discours magnifique contre la misère qu’il a prononcé à l’Assemblée nationale en 1849 et qui reste d’actualité. “ La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître comme la lèpre a disparu. Détruire la misère ! Oui, cela est possible.” » - Brigitte Fossey interviewée dans le mensuel suisse Générations (novembre 2017).

    Fils condamné à rembourser son éducation


    Début 2018, un dentiste de 41 ans a été condamné à rembourser l’intégralité des sommes dépensées par sa mère pour son éducation. Celle-ci avait élevé seule deux garçons après son divorce et, soucieuse d’assurer ses vieux jours, elle leur avait fait signer un contrat dans lequel ils s’engageaient à la rembourser en lui versant l’équivalent de 60 % de leurs revenus. L’aîné a négocié le tarif mais il a payé. Le second en revanche, estimant que l’investissement éducatif ne se mesurait pas à de l’argent dépensé, n’a pas voulu payer. Sa mère a donc saisi la justice. Le jugement, rendu par la plus haute juridiction de Taïwan, l’oblige à débourser plus de 22 millions de dollars taïwanais (plus de 620 000 euros).

    Empathie et burnt out


    Saviez-vous que l’ «empathie » peut revêtir deux attitudes ? Il y a l’empathie dite « affective », soit la capacité d’entrer en résonance avec les sentiments d’autrui, la joie comme la souffrance. Et l’empathie cognitive qui permet de prendre conscience intellectuellement de la situation d’autrui. Autrement dit, l’empathie peut conduire à une motivation altruiste, mais elle peut aussi, quand on se trouve confronté aux souffrances d’autrui, engendrer un sentiment de détresse et générer un burn out, soit un épuisement émotionnel. Aux États- Unis, 60 % du personnel soignant serait en situation de souffrance psychologique à cause d’un excès d’empathie affective. Source : M.S. Krasner et al., Jama : the Journal of the American Medical Association, 302(12).

    Appel à candidature


    Pour la 6e année consécutive, l’Observatoire B2V des mémoires s’apprête à soutenir un projet de recherche permettant d’approfondir la compréhension et la connaissance de la mémoire sous toutes ses formes : individuelle, collective, artificielle, naturelle, mais toujours à dimension humaine. Pour l’édition 2018, une bourse d’une valeur de 35 000 euros par an, et ce durant 3 ans, sera décernée à un projet de thèse en sciences humaines et sociales, intégrant les disciplines de recherche telles que l’anthropologie, l’ethnologie, l’histoire, la psychologie, la philosophie et la sociologie. Pour postuler le candidat doit : • Être titulaire d’un Master 2 de recherche (ou en cours de validation). • Être rattaché, dans le cadre de son inscription en doctorat, à un laboratoire français. • Déposer son dossier avant le lundi 14 mai 2018 à minuit. www.observatoireb2vdesmemoires.fr

    Laisser un commentaire