La maladie, le surgissement d’un handicap, la perte d’autonomie sont des causes d’altérations relationnelles. Les personnes qui en sont affectées deviennent plus sensibles, plus à fleur de peau. Cela s’explique par le très grand nombre d’émotions qui les traversent : colère, sentiment d’injustice, abattement, résignation, agressivité…
Conséquence pour l’aidant de cette personne : accompagner, c’est également être confronté à ses peurs, à ses faiblesses, à sa tristesse, à son impuissance et à sa vulnérabilité. Mais comment faire face à la souffrance d’un proche ? À une vie qui semble lui échapper ? Pour se protéger certains aidants vont fuir, éviter, déléguer au maximum… au risque que leur proche se sente délaissé.
D’autres fonctionnent comme si de rien n’était, surjouant le « tout-va-bien », surinvestissant le « faire » pour ne pas laisser de place à leurs angoisses… au risque que leur proche ne se sente pas reconnu dans sa fragilité.
Il y a aussi ceux qui exhortent le malade : à bouger, à ne pas déprimer, à manger, à être un peu plus agréable… au risque de le confronter à son impuissance, l’obligeant à se battre au moment où il aurait besoin d’aide pour pouvoir vivre ce qui lui arrive.
A contrario ceux qui surprotègent à coup de paroles lénifiantes ou d’interdiction à toutva, risquent de réduire la personne malade à sa souffrance. Elle ne se sent plus reconnue dans sa capacité à prendre sa place dans l’état où elle est, avec l’énergie qu’elle possède encore au plus profond d’elle-même. [...]
Perturbations dans la communication
Conséquence pour l’aidant de cette personne : accompagner, c’est également être confronté à ses peurs, à ses faiblesses, à sa tristesse, à son impuissance et à sa vulnérabilité. Mais comment faire face à la souffrance d’un proche ? À une vie qui semble lui échapper ? Pour se protéger certains aidants vont fuir, éviter, déléguer au maximum… au risque que leur proche se sente délaissé.
D’autres fonctionnent comme si de rien n’était, surjouant le « tout-va-bien », surinvestissant le « faire » pour ne pas laisser de place à leurs angoisses… au risque que leur proche ne se sente pas reconnu dans sa fragilité.
Il y a aussi ceux qui exhortent le malade : à bouger, à ne pas déprimer, à manger, à être un peu plus agréable… au risque de le confronter à son impuissance, l’obligeant à se battre au moment où il aurait besoin d’aide pour pouvoir vivre ce qui lui arrive.
A contrario ceux qui surprotègent à coup de paroles lénifiantes ou d’interdiction à toutva, risquent de réduire la personne malade à sa souffrance. Elle ne se sent plus reconnue dans sa capacité à prendre sa place dans l’état où elle est, avec l’énergie qu’elle possède encore au plus profond d’elle-même. [...]