Warning: Invalid argument supplied for foreach() in /var/www/vhosts/aider-larevue.fr/httpdocs/wp-content/themes/aider/single.php on line 56
Par la Rédaction
paru en mai 2017
Aider N° 1
  • aidant
  • aidé
  • aider
  • conditions
  • détails
  • droit
  • explication
  • Explorer
  • loi
  • point
  • revue
  • Répit à la journée
  • Répit de plusieurs jours

Le répit des aidants : que dit la loi désormais ?

La loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement a instauré un droit au répit pour les proches aidants… mais à certaines conditions. Le point en détail.
Par Karen Lepique

 



 

C’est une vérité dont les aidants font tous l’expérience un jour ou l’autre : on n’accompagne jamais mieux un proche en perte d’autonomie que lorsqu’on ne s’oublie pas soi-même et qu’on dispose de plages pour reprendre son souffle. Après des décennies de combat de la part des associations d’aidants familiaux, ce besoin essentiel a acquis une reconnaissance juridique. Depuis le 28 décembre 2015 en effet, l’article L. 232-3-2 précise que l’accès au répit fait partie des droits des aidants Enfin de certains aidants. Au regard de cette loi ne sont considérés comme aidants que les aidants de personnes bénéficiaires de l’APA ( allocation personnalisée d’autonomie ) qui assurent une présence ou une aide indispensable au soutien à domicile de leur proche et qui ne peuvent pas être remplacés par un membre de leur entourage sont concernés.

Mais de quoi parle-t-on quand on parle de répit ? Il s’agit de l’arrêt provisoire d’une responsabilité ou d’une charge. Le répit permet à la personne aidante de confier le proche dont elle s’occupe à un professionnel ou à une structure qui prend le relais. Ce temps est nécessaire aussi bien à l’aidant familial qui peut durant quelques heures se recentrer sur lui qu’à la personne aidée. C’est en effet pour elle, la possibilité de vivre une autre expérience. Ce répit peut prendre différentes formes et durer de quelques heures à quelques jours.

Répit à la journée


Pour se dégager du temps dans la journée,les aidants reconnus comme tels peuvent recourir à plusieurs dispositifs :

L’accueil de jour : les personnes âgées qui vivent chez elles peuvent être accueillies une à plusieurs journées par semaine dans une structure proposant un accueil de jour. Fréquenter un accueil de jour permet de préserver son autonomie grâce aux activités adaptées et retarder l’entrée en établissement spécialisé. Ces temps passés hors du domicile contribuent également à rompre l’isolement et à permettre aux proches de dégager du temps pour leurs propres occupations. Cette solution favorise le maintien d’un lien social tant pour la personne aidée que pour son proche aidant.

Le soutien de services d’aide à domicile : les services d’aide à domicile peuvent intervenir pour aider les personnes âgées à accomplir les gestes qu’elles ne peuvent plus faire seules : s’habiller, faire les courses, préparer les repas. Les auxiliaires de vie à domicile peuvent donc prendre le relais des proches aidants au quotidien

Répit de plusieurs jours


Pour pouvoir s’absenter plusieurs jours d’affilée, les aidants peuvent recourir à l’hébergement temporaire. Comme son nom l’indique, ce dispositif permet de faire héberger la personne en perte d’autonomie dans un établissement spécialisé ou un accueil familial pour une courte durée. C’est la formule la mieux adaptée pour un départ en weekend ou en vacances de l’aidant.

Comment bénéficier du droit au répit ? Il faut que l’aidé soit bénéficiaire de l’APA. Comment le devient-on ? En en faisant la demande. L’intéressé ou un membre de son entourage doit retirer un dossier de demande d’APA auprès d’un centre local d’information de coordination gérontologique ( CLIC ) ou d’un centre communal ou intercommunal d’action sociale ou encore d’une mairie. A l’occasion d’une demande d’APA ( voir page 97 ), les besoins de la personne en perte d’autonomie sont évalués et, c’est la nouveauté, ceux de l’aidant aussi. Le conseil départemental peut accorder au bénéficiaire de l’APA une majoration de son plan d’aide égale à 499,69 euros par an lorsque l’aidant a besoin de répit, ou 992,77 euros par an en cas d’hospitalisation du proche aidant.

  • Bonjour,
    mon concubin est non voyant. Il bénéficie d’une prestation de compensation du handicap, sous forme d’aide humaine. (indemnité de 624,50 par mois.

    Je sois avoir une intervention fin novembre de 2 OU 3 nuits. Qu’il y a t’il de prévu dans ce cas.
    Merci

Laisser un commentaire