Par Claudine Colozzi
paru en septembre 2018
Aider N° 5
    • Les forces musculaires de votre proche déclinent, mais il refuse de se faire aider par un professionnel.

    L’art d’accompagner un proche qui se fragilise

    Difficile de répondre aux besoins d'un proche quand il vieillit, que sa maladie ou sa perte d'autonomie gagne du terrain, sans commettre d'impairs. Conseils de pros.
    Quand on vit au quotidien avec une personne vieillissante, malade, en situation de handicap ou en fin de vie, l’une des principales difficultés est de trouver la réponse la plus adéquate aux changements de comportements qui se font jour. L’enjeu est d’importance, car cette capacité d’adaptation permettra de réduire le sentiment de malaise qui peut s’installer, d’éviter les conflits et de maintenir une relation de qualité. Préserver la relation affective – qu’elle soit filiale, parentale ou conjugale – doit rester, autant que faire se peut, la priorité. Voici quelques situations auxquelles tout aidant peut être confronté.

    Les forces musculaires de votre proche déclinent, mais il refuse de se faire aider par un professionnel.


    Il n’est déjà pas facile de dépendre d’un tiers, surtout de son conjoint ou de son enfant adulte, dans les actes de la vie quotidienne. Mais accepter de se faire aider par un professionnel, c’est prendre conscience de l’aggravation de sa perte d’autonomie et des difficultés rencontrées au quotidien. C’est se sentir tributaire d’un tiers, être comme « dépossédé » de son intégrité, de sa dignité. Face à ce type de refus, la bonne attitude est de ne rien imposer, mais de commencer par présenter les avantages d’être aidé. Dans un deuxième temps, on peut proposer de tester l’intervention d’une aide à domicile pour déterminer ce qui sera le plus adapté à la situation du proche et à celle de l’aidant familial qui ne peut pas tout assumer.

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