Par Pascal Cassan, médecin urgentiste et conseiller à la Croix-Rouge française
Si tout le monde peut être victime d’une fausse-route, elle survient le plus souvent à deux âges de la vie : chez les toutpetits et chez les personnes âgées. Elle se caractérise par la présence d’un corps étranger – généralement un aliment –, au carrefour entre l’oesophage et la trachée. Il bloque alors le clapet, qui empêche en temps normal la nourriture de passer dans la trachée, et bouche les voies respiratoires. L’obstruction peut être partielle ou totale. Dans le premier cas, le témoin ne doit pas intervenir du tout. Dans le second, l’intervention est absolument nécessaire, et il faut agir le plus vite possible pour éviter les complications : évanouissement voire arrêt cardiaque de la victime. Deux manoeuvres de désobstruction doivent être réalisées.
La première étape est de donner de grandes claques dans le dos de la victime afin d’ébranler le thorax et de faire bouger le corps étranger bloqué au niveau des voies respiratoires.
Décodage du geste
1. Positionner le talon de sa main entre les deux omoplates de la victime (elle peut être debout ou assise).
2. Taper cinq fois à cet endroit.
3. Si ce mouvement ne suffit pas à déboucher les voies aériennes, exécuter la manoeuvre de Heimlich, puis taper de nouveau cinq fois dans le dos de la victime, et ainsi de suite jusqu’à ce que la personne se remette à respirer.
L’objectif est d’appuyer sur le diaphragme de façon à vider l’air qui se trouve dans les poumons. Cela va permettre soit d’expulser l’élément, soit de le faire remonter puis redescendre dans l’oesophage.
Si tout le monde peut être victime d’une fausse-route, elle survient le plus souvent à deux âges de la vie : chez les toutpetits et chez les personnes âgées. Elle se caractérise par la présence d’un corps étranger – généralement un aliment –, au carrefour entre l’oesophage et la trachée. Il bloque alors le clapet, qui empêche en temps normal la nourriture de passer dans la trachée, et bouche les voies respiratoires. L’obstruction peut être partielle ou totale. Dans le premier cas, le témoin ne doit pas intervenir du tout. Dans le second, l’intervention est absolument nécessaire, et il faut agir le plus vite possible pour éviter les complications : évanouissement voire arrêt cardiaque de la victime. Deux manoeuvres de désobstruction doivent être réalisées.
Taper dans le dos de la victime
La première étape est de donner de grandes claques dans le dos de la victime afin d’ébranler le thorax et de faire bouger le corps étranger bloqué au niveau des voies respiratoires.
Décodage du geste
1. Positionner le talon de sa main entre les deux omoplates de la victime (elle peut être debout ou assise).
2. Taper cinq fois à cet endroit.
3. Si ce mouvement ne suffit pas à déboucher les voies aériennes, exécuter la manoeuvre de Heimlich, puis taper de nouveau cinq fois dans le dos de la victime, et ainsi de suite jusqu’à ce que la personne se remette à respirer.
Manoeuvre de Heimlich
L’objectif est d’appuyer sur le diaphragme de façon à vider l’air qui se trouve dans les poumons. Cela va permettre soit d’expulser l’élément, soit de le faire remonter puis redescendre dans l’oesophage.
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