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Par la Rédaction
paru en septembre 2018
Aider N° 5
    • 1 Trouver de l’aide n’est pas impossible
    • 2 Je ne fais pas preuve de défaillance en acceptant de l’aide

    5 bonnes raisons de se faire aider

    Et si les aidants acceptaient de n'être pas que courageux ? Haro sur 5 idées reçues qui les empêchent de se laisser aider.
    Par Manon Curty, en collaboration avec Agathe Decoin, ergothérapeute, experte "aidants"
    Dossier en collaboration avec Humanis 

    1 Trouver de l’aide n’est pas impossible


    C’est un cercle vicieux. Certains aidants sont tellement investis dans leur relation d’aide qu’ils ne laissent pas de place pour les autres proches. Dévoués, disponibles, ils renvoient aux parents, amis, voisins, qu’ils se débrouillent très bien tout seuls. Et que toute intervention de leur part ne pourrait que perturber leur équilibre. Évidemment, ils n’ont pas conscience de ce message. Sinon, ils ne s’étonneraient pas que leurs proches ne prennent pas d'initiatives pour le soulager. Hervé faisait partie de ces aidants prenant tout en charge seul. Ruminant sur ses prétendus amis qui le délaissaient dans son quotidien rempli de contraintes. Il aurait aimé que l’un ou l’autre débarque de temps en temps avec un repas, ou se propose pour le remplacer – ne serait-ce qu’une paire d’heures – auprès de son épouse atteinte de la maladie d’Alzheimer. Mais les amis ne venaient pas. Et Hervé perdait le moral. Un jour, il a publié la photo de ses doigts de pieds en éventail sur son compte Facebook. L’incongruité de l’image a fait réagir ses amis. « Pourquoi ne nous as-tu pas dit que tu avais besoin de répit ? On n’osait pas te déranger. »

    2 Je ne fais pas preuve de défaillance en acceptant de l’aide


    La culpabilité est un sentiment qui tyrannise beaucoup d’aidants fatigués. Pourquoi surgit-elle ? C’est le fruit d’un lent processus. À force de se concentrer sur les besoins et les désirs de leur aidé, les proches aidants n’écoutent plus les leurs et passent à côté de la lassitude qui les gagne peu à peu. Oubliant d’exister pour eux-mêmes, ils deviennent irritables. Ce que la personne aidée, qui ressent toutes les émotions avec beaucoup d’intensité, ne manque pas de remarquer. Pour compenser la sensation de représenter un poids pour son proche, l’aidé va multiplier les « merci », les « que ferais-je sans toi ? » et enferme un peu plus l’aidant dans son rôle. [...]

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