Par Marika Droneau
paru en septembre 2018
Aider N° 5
    • Choisir et ouvrir la mesure de protection adaptée à son proche

    Tutelle, curatelle, sauvegarde de justice… Comment protéger un proche majeur dépendant ?

    Lorsque les difficultés cognitives ou physiques de la personne aidée l’empêchent d’agir dans son intérêt, il peut être judicieux de la protéger par une mesure juridique.
    L’avancée en âge, le handicap ou la maladie, peuvent entraîner une altération des facultés mentales et physiques telle que la personne n’est plus en mesure de gérer ses biens et d’agir dans son intérêt. Elle fait des dépenses inconsidérées ? Ne sait pas prendre soin de sa santé ? Ne parvient plus à exprimer sa volonté ? Différents degrés et mesures de protection sont possibles. Depuis le contrat libre signé entre aidant et aidé ( mandat de protection future ), jusqu’à la mesure juridique imposée et chapeautée par un juge des tutelles ( curatelle, tutelle ). Tous fonctionnent sur le même principe : confier la protections des biens et / ou de la personne à un tiers, proche ou mandataire professionnel, qui la représentera et défendra ses intérêts dans certains actes de la vie civile ( vente importante, s’assurer que la personne reçoive toutes les informations relatives à sa santé, etc. ) Que l’on souhaite représenter soi-même son proche ou non, il est essentiel de se renseigner sur les différentes options afin de choisir celle qui répond le mieux au besoin de la personne que l’on aide. Tout en lui laissant le maximum de liberté !

    Choisir et ouvrir la mesure de protection adaptée à son proche


    Il est amené à perdre son autonomie : anticiper sa protection
    La personne aidée appréhende les difficultés liées à l’âge ou la progression d’une maladie dégénérative – Alzheimer, Parkinson, myopathie… ? Elle craint les troubles de la mémoire, de ne bientôt plus se souvenir de ses dépenses, ou d’être dans l’incapacité physique d’exprimer ses choix ? Elle peut recourir au mandat de protection future. Elle désigne alors elle-même par écrit un futur mandataire. Le contrat, signé par les deux parties et un contrôleur ( avocat ou notaire ), prendra effet au moment voulu après validation du tribunal d’instance du département de la personne à protéger. Cette procédure est aussi possible pour des parents souhaitant assurer la protection de leur enfant handicapé mental ou physique : ils rédigent dans ce cas un mandat en son nom. [...]

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