C’est l’un des symptômes des maladies de la mémoire, notamment Alzheimer : les questions qui se répètent en boucle. Et c’est une source d’épuisement pour le proche d’une personne qui en est atteinte. Il est donc naturel qu’il perde parfois son contrôle émotionnel. Surtout quand sa disponibilité a été entamée par des événements antérieurs : conflit récent avec une agressivité réciproque de l’aidant et de l’aidé, ou nuit très agitée du fait de la déambulation de la personne aidée… Sans compter que ces questions répétitives viennent à chaque fois rappeler à l’aidant que son proche n’est plus le même, qu’il se transforme, qu’il perd ses capacités, ce qui est douloureux.
S’il semble peu probable de faire disparaître les questions répétitives, il est possible de mieux gérer les situations de stress qu’elles engendrent. À condition de bien les comprendre.
Ces questions cent fois répétées peuvent traduire :
Des troubles du stockage de la mémoire
En raison de sa maladie, la personne est dans l’incapacité à ce moment-là de maintenir une information dans sa mémoire. Dans ce cas, elle peut poser à plusieurs reprises la même question, et ce en un très court laps de temps. « Qu’est-ce qu’on fait ? » « À quelle heure j’ai rendez-vous avec le médecin ? » Même si l’aidant a déjà répondu cinq fois à la question en dix minutes, la personne aidée a l’impression, elle, de l’entendre pour la première fois. Elle peut donc mal supporter que le ton de l’aidant soit agressif car elle n’en comprend pas la raison
L'angoisse
Associées aux troubles du stockage, les questions répétitives peuvent également traduire une forte angoisse très présente chez les personnes perdant leurs savoirs et leurs repères. La question se répète car la réponse apportée par la personne aidante ne suffit pas à apaiser l’angoisse sous-jacente. Il faut comprendre alors que la personne aidée n’est pas en demande d’une information mais qu’elle exprime un besoin de réassurance à son angoisse.
Une question répétitive telle que « Qu’est-ce qu’on fait ? » peut alors traduire un besoin d’être actif physiquement afin de se décharger des tensions vécues par la perte de repères. Dans cette demande, « Qu’est-ce qu’on fait ? », on peut entendre : « Donne-moi des choses à faire. » Si les personnes présentant des troubles de la mémoire ont parfois des difficultés à initier des activités, elles sont ravies de prendre part aux tâches simples, courtes (plier le linge, peler des pommes, ramasser les feuilles mortes…), que l’aidant pourra lui proposer. Surtout si ce dernier n’attend pas de résultats.
La répétition pour favoriser le stockage
Lorsqu’un proche présente une maladie de la mémoire, la répétition d’une information par l’aidant peut permettre, dans certains cas, le stockage de cette information.
L’inversion des rôles
S’il semble peu probable de faire disparaître les questions répétitives, il est possible de mieux gérer les situations de stress qu’elles engendrent. À condition de bien les comprendre.
Comment expliquer ces questions répétitives ?
Ces questions cent fois répétées peuvent traduire :
Des troubles du stockage de la mémoire
En raison de sa maladie, la personne est dans l’incapacité à ce moment-là de maintenir une information dans sa mémoire. Dans ce cas, elle peut poser à plusieurs reprises la même question, et ce en un très court laps de temps. « Qu’est-ce qu’on fait ? » « À quelle heure j’ai rendez-vous avec le médecin ? » Même si l’aidant a déjà répondu cinq fois à la question en dix minutes, la personne aidée a l’impression, elle, de l’entendre pour la première fois. Elle peut donc mal supporter que le ton de l’aidant soit agressif car elle n’en comprend pas la raison
L'angoisse
Associées aux troubles du stockage, les questions répétitives peuvent également traduire une forte angoisse très présente chez les personnes perdant leurs savoirs et leurs repères. La question se répète car la réponse apportée par la personne aidante ne suffit pas à apaiser l’angoisse sous-jacente. Il faut comprendre alors que la personne aidée n’est pas en demande d’une information mais qu’elle exprime un besoin de réassurance à son angoisse.
Une question répétitive telle que « Qu’est-ce qu’on fait ? » peut alors traduire un besoin d’être actif physiquement afin de se décharger des tensions vécues par la perte de repères. Dans cette demande, « Qu’est-ce qu’on fait ? », on peut entendre : « Donne-moi des choses à faire. » Si les personnes présentant des troubles de la mémoire ont parfois des difficultés à initier des activités, elles sont ravies de prendre part aux tâches simples, courtes (plier le linge, peler des pommes, ramasser les feuilles mortes…), que l’aidant pourra lui proposer. Surtout si ce dernier n’attend pas de résultats.
Quelles astuces pour faire face à ce phénomène de répétition ?
La répétition pour favoriser le stockage
Lorsqu’un proche présente une maladie de la mémoire, la répétition d’une information par l’aidant peut permettre, dans certains cas, le stockage de cette information.
L’inversion des rôles
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Ma mère de78 ans pose toujours la même questions plusieurs fois dans la journée
Bonjour,
Etant en référent en démence en maison de repos et de soins, je souhaiterai avoir accès à l’article “Il m’épuise avoir ces questions répétitives” avec le point comment l’expliquer et quelles astuces pour faire face???
Comment puis-je y avoir accès?
Merci à vous,
Maëlys
Bonjour,
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Bien à vous