Par Manon Curty
Ma plus grande satisfaction d’auxiliaire de vie à domicile ? Constater que ma venue soulage les proches aidants. C’est l’épouse de ce monsieur paraplégique, qui me sachant présente à l’heure du déjeuner pour faire manger son mari, part travailler sereinement le matin. Ce sont ces deux filles qui se relaient chaque soir auprès de leur mère et qui profitent de ma venue le jeudi pour s’accorder une soirée de détente.
Sentir qu’on me délègue avec confiance ce que ces personnes ont de plus cher, leur proche vulnérable, me motive dans mon travail et me remplit de joie. Malheureusement, cette confiance n’est pas fréquente. Plusieurs raisons à cela, mais la principale me paraît être la méconnaissance de notre métier. Beaucoup de personnes ont tendance à confondre auxiliaires de vie sociale avec domestiques bons à tout faire, nettoyer la maison, tondre la pelouse, aller chercher de l’argent au distributeur, donner des médicaments. Auxiliaire de vie sociale est une profession qu’on ne peut exercer qu’après s’être formé et avoir validé des compétences. On apprend à manipuler des personnes en perte d’autonomie, à soutenir tout ce qu’elles peuvent encore faire seules, les repas, leur toilette, leurs courses, des démarches administratives ; on s’occupe de l’entretien de leur cadre de vie, on les accompagne chez leur médecin ou leur kiné.
Ma plus grande satisfaction d’auxiliaire de vie à domicile ? Constater que ma venue soulage les proches aidants. C’est l’épouse de ce monsieur paraplégique, qui me sachant présente à l’heure du déjeuner pour faire manger son mari, part travailler sereinement le matin. Ce sont ces deux filles qui se relaient chaque soir auprès de leur mère et qui profitent de ma venue le jeudi pour s’accorder une soirée de détente.
Sentir qu’on me délègue avec confiance ce que ces personnes ont de plus cher, leur proche vulnérable, me motive dans mon travail et me remplit de joie. Malheureusement, cette confiance n’est pas fréquente. Plusieurs raisons à cela, mais la principale me paraît être la méconnaissance de notre métier. Beaucoup de personnes ont tendance à confondre auxiliaires de vie sociale avec domestiques bons à tout faire, nettoyer la maison, tondre la pelouse, aller chercher de l’argent au distributeur, donner des médicaments. Auxiliaire de vie sociale est une profession qu’on ne peut exercer qu’après s’être formé et avoir validé des compétences. On apprend à manipuler des personnes en perte d’autonomie, à soutenir tout ce qu’elles peuvent encore faire seules, les repas, leur toilette, leurs courses, des démarches administratives ; on s’occupe de l’entretien de leur cadre de vie, on les accompagne chez leur médecin ou leur kiné.
Lire la suite ?
Vous êtes abonné ?
Pour lire la suite, saisissez vos identifiants
Quelle est l'adresse email avec laquelle vous vous êtes inscrit ?