Par Simon Queneau
C’est une pensée obsédante : est-ce que je serai en forme assez longtemps ? Est-ce que le handicap ne sera pas trop lourd à gérer ? Que se passera-t-il si je tombe malade ? Colette a déclaré une sclérose en plaques en 2011. Elle avait 61 ans. Cela a été brutal. Très vite, elle s’est retrouvée en fauteuil roulant avec des problèmes d’élocution et des besoins d’aide pour la plupart des actes de la vie quotidienne. Pendant quelques mois, j’ai jonglé avec mon travail, j’étais responsable logistique dans une entreprise. Puis j’ai pris une retraite anticipée. À tout moment, Colette m’appelait au secours, il fallait que je lâche tout pour rentrer en catastrophe. Je vivais dans l’angoisse qu’elle tombe.
Dès le début, nous avons décidé de ne pas charger nos enfants. Certes, ils doivent assistance à leurs parents, mais nous voulons qu’ils vivent leur vie. Un service de soins à domicile vient faire la toilette de mon épouse le matin, une dame prend en charge notre repassage. Je m’occupe de tout le reste : cuisine, ménage, courses. Sans compter les démarches administratives qui sont nombreuses, compliquées et longues.
Vous souhaitez poursuivre votre lecture ? Retrouvez le Guide des aidants en kiosque, librairie ou sur notre boutique en ligne !
C’est une pensée obsédante : est-ce que je serai en forme assez longtemps ? Est-ce que le handicap ne sera pas trop lourd à gérer ? Que se passera-t-il si je tombe malade ? Colette a déclaré une sclérose en plaques en 2011. Elle avait 61 ans. Cela a été brutal. Très vite, elle s’est retrouvée en fauteuil roulant avec des problèmes d’élocution et des besoins d’aide pour la plupart des actes de la vie quotidienne. Pendant quelques mois, j’ai jonglé avec mon travail, j’étais responsable logistique dans une entreprise. Puis j’ai pris une retraite anticipée. À tout moment, Colette m’appelait au secours, il fallait que je lâche tout pour rentrer en catastrophe. Je vivais dans l’angoisse qu’elle tombe.
Dès le début, nous avons décidé de ne pas charger nos enfants. Certes, ils doivent assistance à leurs parents, mais nous voulons qu’ils vivent leur vie. Un service de soins à domicile vient faire la toilette de mon épouse le matin, une dame prend en charge notre repassage. Je m’occupe de tout le reste : cuisine, ménage, courses. Sans compter les démarches administratives qui sont nombreuses, compliquées et longues.
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