Avec la collaboration de Stéphanie Decreton, cadre infirmier et Alexandra Leprince, psychologue à HAD Saint-Sauveur (Angers)
Lorsque la maladie devient chronique, qu’elle nécessite des soins plus lourds, lorsque le vieillissement impose des soins quotidiens ou encore après une hospitalisation classique, le médecin traitant ou hospitalier peut décider de proposer une hospitalisation à domicile (HAD). C’est un mode de prise en charge, financé par la Sécurité sociale, qui concerne de plus en plus de personnes malades. Il permet d’éviter ou de raccourcir une hospitalisation avec hébergement en assurant, au domicile du malade, des soins médicaux et paramédicaux, pour une période limitée mais renouvelable en fonction de l'évolution de l’état de santé du patient. L’HAD est généralement mise en place pour des soins complexes, longs et fréquents : assistance respiratoire lourde, chimiothérapie, soins palliatifs. Mais il arrive qu’une HAD soit proposée pour assurer un meilleur suivi médical d’une personne en perte d’autonomie, ou à la demande d’une famille épuisée par des allers-retours entre la maison et l’hôpital. L’HAD intervient partout, sur tout le territoire, quel que soit le lieu de vie, y compris en maison de retraite, pour autant que la personne concernée et la ou les personne(s) qui vivent avec elle soient d’accord.
Quand une HAD a été prescrite et confirmée par une visite d’évaluation à domicile, tout peut aller très vite. En quelques heures, un service hospitalier est mis en place et s’invite dans le quotidien du malade et de son aidant ! De quoi se sentir chamboulé !
Car l’HAD, c’est véritablement l’hôpital qui déboule à la maison : une fois les fournitures médicales livrées au domicile, dans des cartons d’autant plus gigantesques que la maladie nécessite des soins sophistiqués, les soignants débarquent aussi souvent que nécessaire pour assurer une continuité des soins 24 heures sur 24. Mais reprenons dans le détail.
Préalable indispensable à l’HAD : l’évaluation à domicile effectuée par un professionnel infirmier coordonnateur. C’est lui qui, en fonction de la pathologie du malade, de son intérieur et de la prescription médicale, va lister le matériel paramédical et médical indispensable pour effectuer les soins. C’est lui aussi qui va répertorier les intervenants nécessaires à sa prise en charge pour éviter l’hospitalisation. Durant cette évaluation, la personne malade et les proches qui s’occupent de lui sont interrogés sur la manière dont se déroulait jusqu'alors la prise en charge de la maladie ou de la perte d’autonomie, sur les difficultés rencontrées, mais aussi sur des aspects plus intimes comme les habitudes de la vie personnelle de la famille.
Lorsque la maladie devient chronique, qu’elle nécessite des soins plus lourds, lorsque le vieillissement impose des soins quotidiens ou encore après une hospitalisation classique, le médecin traitant ou hospitalier peut décider de proposer une hospitalisation à domicile (HAD). C’est un mode de prise en charge, financé par la Sécurité sociale, qui concerne de plus en plus de personnes malades. Il permet d’éviter ou de raccourcir une hospitalisation avec hébergement en assurant, au domicile du malade, des soins médicaux et paramédicaux, pour une période limitée mais renouvelable en fonction de l'évolution de l’état de santé du patient. L’HAD est généralement mise en place pour des soins complexes, longs et fréquents : assistance respiratoire lourde, chimiothérapie, soins palliatifs. Mais il arrive qu’une HAD soit proposée pour assurer un meilleur suivi médical d’une personne en perte d’autonomie, ou à la demande d’une famille épuisée par des allers-retours entre la maison et l’hôpital. L’HAD intervient partout, sur tout le territoire, quel que soit le lieu de vie, y compris en maison de retraite, pour autant que la personne concernée et la ou les personne(s) qui vivent avec elle soient d’accord.
Quand une HAD a été prescrite et confirmée par une visite d’évaluation à domicile, tout peut aller très vite. En quelques heures, un service hospitalier est mis en place et s’invite dans le quotidien du malade et de son aidant ! De quoi se sentir chamboulé !
Car l’HAD, c’est véritablement l’hôpital qui déboule à la maison : une fois les fournitures médicales livrées au domicile, dans des cartons d’autant plus gigantesques que la maladie nécessite des soins sophistiqués, les soignants débarquent aussi souvent que nécessaire pour assurer une continuité des soins 24 heures sur 24. Mais reprenons dans le détail.
L’évaluation préalable
Préalable indispensable à l’HAD : l’évaluation à domicile effectuée par un professionnel infirmier coordonnateur. C’est lui qui, en fonction de la pathologie du malade, de son intérieur et de la prescription médicale, va lister le matériel paramédical et médical indispensable pour effectuer les soins. C’est lui aussi qui va répertorier les intervenants nécessaires à sa prise en charge pour éviter l’hospitalisation. Durant cette évaluation, la personne malade et les proches qui s’occupent de lui sont interrogés sur la manière dont se déroulait jusqu'alors la prise en charge de la maladie ou de la perte d’autonomie, sur les difficultés rencontrées, mais aussi sur des aspects plus intimes comme les habitudes de la vie personnelle de la famille.
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