On ne devient pas bénévole du jour au lendemain. Et pour cause : le bénévolat impose de la disponibilité et de la régularité. S’il est source d’enrichissement personnel – sentiment de se sentir utile, de lutter contre les inégalités, etc. –, c’est aussi un engagement. Il est donc important de s’interroger sur ses motivations : pourquoi se lancer dans du bénévolat ? Pour être en accord avec des valeurs de vie ? Pour transmettre un savoir ? Pour porter assistance à des personnes en difficulté ?
Trouver le bénévolat adapté à sa personnalité
Tout aussi important : savoir s’orienter vers un champ d’action bénévole qui corresponde à sa personnalité – action sociale, enfance, santé, développement durable, relation d’aide… Et vers des responsabilités permet tant de valoriser ses qualités. Chaque domaine requiert en effet des aptitudes particulières – capacité d’écoute, sens pédagogique, sens de l’improvisation ou de l’organisation, endurance physique, etc. – qui peuvent amener à accomplir un bénévolat de terrain, en contact direct avec les bénéficiaires, ou un bénévolat de structure, dans les rouages de l’association. Une fois le domaine d’action déterminé, reste à trouver l’association. Des portails généralistes tels que France Bénévolat ( www.francebenevolat.org ) ou Tous bénévoles ( www. tousbenevoles.org ) répertorient les associations par régions et domaines d’action. Il y en a beaucoup ! Et le nombre de structures associatives qui recrutent des bénévoles est important. Comment choisir la bonne ? De nombreuses associations proposent des formations de sensibilisation à leur éthique et à leurs actions qui permettent aux aspirants bénévoles de s’engager en toute connaissance de cause.
Comment se préparer à devenir bénévole ?
Toute personne majeure peut se porter candidate pour devenir bénévole. Il n’y a pas de limite d’âge. Mais beaucoup d’associations se réservent le droit ne pas accepter tout le monde. C’est compréhensible. Pour accompagner une personne en fin de vie, par exemple, il faut présenter un profil psychique relativement équilibré. Pour soutenir des élèves en échec scolaire, il faut disposer de savoirs spécifiques et aussi de sens pédagogique. Voilà pourquoi certaines associations organisent, en plus des journées de sensibilisation, des journées de formation. C’est le cas notamment de toutes celles œuvrant dans l’accompagnement de fin de vie, qui initient leurs bénévoles à l’écoute silencieuse.
Mais où qu’ils interviennent, les bénévoles ne sont jamais lâchés seuls dans la nature. Ils dépendent d’un référent de terrain et de référents de structure. Souvent, ils s’engagent à participer à des groupes de parole, parfois animés par des psychologues, pour partager leurs expériences et évoquer leurs difficultés. Ces groupes de parole sont l’occasion pour eux de mieux comprendre ce qu’ils vivent et d’ajuster leurs comportements en fonction des situations auxquelles ils sont exposés. Des associations organisent aussi des journées de formation continue dans l’année pour permettre à leurs bénévoles de se familiariser avec des aspects plus pointus de leur action.
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